CONDYLOMES

Les condylomes sont des petites excroissances cutanées de type « crête de coq » qui peuvent apparaître en périphérie de l’anus, mais aussi à l’intérieur de celui-ci. Elle speuvent exister également au niveau des organes génitaux. Il s’agit de contamination « Vénériennes » par contact ou rapports sexuels. Elles sont en relation avec une infection virale, le papilloma virus ou HPV.

Elles ressemblent à des petites verrues, et lorsqu’elles sont en quantité importante, on parle alors de condylomatose. Elles peuvent proliférer de manière importante, et évoluer vers un cancer de type épidermoïde. Il peut exister une véritable prolifération.

Les symptômes

Il peut s’agir d’une gêne anale, à l’essuyage, des démangeaisons, des petits saignements épisodiques ou encore quelques douleurs au passage de la selle.

Le diagnostic

Le diagnostic est réalisé par l’examen clinique. On retrouvera des petites excroissances suspectes, en péri-anal mais aussi à l’intérieur de l’anus. Les organes génitaux externes pourront être également atteint. On pourra prévoir un prélèvement avec analyse pour confirmer le diagnostic. On prescrira des sérologies complémentaires de type HIV, syphilis, hépatite. On conseillera aux passions de faire examiner son partenaire et notamment de réaliser un examen gynécologique chez la femme.

Le traitement

Le traitement médical par pommade agressive, est quelque fois proposé quand il y une lésion unique, ou peu de lésions, mais la récidive est fréquente. La pommade peut entrainer des brûlures et peut être mal supportée.
En général, le traitement est chirurgical.
En effet, il permet de réaliser une exploration anale complète et éventuellement de retirer les condylômes associés, sur les organes génitaux externes.
Sous anesthésie générale, il consiste à brûler, au bistouri électrique, puis à réaliser un curetage de toutes les lésions retrouvées, avec analyse de celle-ci, aussi bien en périphérie de l’anus que dans le canal anal.
L’hospitalisation est ambulatoire, et l’intervention dure en moyenne 10 minutes.
On termine l’intervention par la mise en place d’une pommade cicatrisante et un infiltration d’anesthésique local pour diminuer la douleur.

Le retour à la maison

L’arrêt de travail est de 15 jours à 1 mois. Il n’y a pas de soins à réaliser par une infirmière. Il s’agit de brûlures qui doivent cicatriser progressivement en 3 semaines. Il faut réaliser des lavages de la région à la douche puis mettre de la pommade cicatrisante. Il faut bien prendre les anti-douleurs et les laxatifs pour que les selles soient molles. Des écoulements vont petit à petit apparaîtres, de couleur jaunâtre ressemblant à du pus, mais il s’agit en réalité de la cicatrisation qui commence, comme une brûlure.

Les complications

Il y a peu de complication, si ce n’est le risque de récidive. Il faudra surveiller l’absence de réapparition de petites lésions pendant au moins trois mois.
L’autre risque en cas de lésions dans l’anus, c’est un rétrécissement cicatriciel de celui-ci.

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